Faits saillants sur le bruit Faits saillants sur le bruit

Plus de 130 000 travailleurs ont eu une surdité professionnelle acceptée par la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) entre 1997 et 2021. Depuis 2018, ce sont plus de 10 000 nouveaux cas par année qui se sont ajoutés. Une première baisse du nombre de cas a été observée en 2020, possiblement par le ralentissement des activités dû à la pandémie de COVID-19. Toutefois, les données de 2021 semblent montrer une reprise haussière. Voir le tableau de répartition des surdités dans la section des ressources en surveillance ci-dessous.

La surdité professionnelle reste un problème actuel puisque 7,5 % des travailleurs et travailleuses continueraient d'être exposés quotidiennement à des niveaux de bruit nocifs, soit près de 315 000 travailleurs selon les données de l'Enquête québécoise sur la santé de la population de 2014-2015. La surdité constitue la seconde maladie professionnelle en importance quant au nombre de cas indemnisés par la CNESST. Elle entraîne une altération des capacités d'écoute et de communication pouvant avoir des conséquences sérieuses dans toutes les sphères de la vie. De plus, la surdité constitue un facteur associé au développement de la démence en raison des impacts cognitifs.

Examens audiométriques en milieu de travail Examens audiométriques en milieu de travail

Le dépistage de la perte auditive causée par le bruit doit être complémentaire aux mesures de prévention visant à éliminer, sinon réduire, l'exposition des travailleurs au bruit dans les milieux de travail et ne doit en aucun cas les remplacer. L'histoire naturelle de la surdité professionnelle ne justifie pas un dépistage annuel, sauf dans des situations particulières. 

 
 
Ainsi, qu'il soit réalisé par les équipes de santé au travail du Réseau de santé publique en santé au travail ou un autre professionnel de la santé d'un service public ou privé, le dépistage des pertes auditives causées par le bruit au travail au moyen d'examens audiométriques devrait respecter les critères recommandés par la santé publique du Québec.
 
Ces critères sont contenus dans les documents suivants :