Présentation Présentation

On entend par risque chimique les gaz, fumées, vapeurs, poussières et brouillards présents dans le milieu de travail et qui peuvent altérer l'état de santé des travailleurs présents.

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La Direction de la prévention-inspection de la CSST et la Direction de santé publique de Chaudière-Appalaches présentent conjointement les résultats du programme d'interventions intégrées (PII) visant à assainir les milieux fabriquant des objets en plastique renforcé [2] et ce, par suite des activités d'évaluation portant majoritairement sur des aspects quantitatifs. Ceux-ci s'évaluent par :

  • la mesure des efforts déployés sur le terrain par les inspecteurs et le personnel du réseau de la santé : le nombre des établissements visités, le nombre d'interventions en prévention inspection, le nombre de dérogations, le nombre de mesures prises, les activités d'information et de formation, la surveillance environnementale exercée, les activités de vérification de l'organisation des premiers secours et premiers soins ainsi que la surveillance biologique réalisée;
  • la mesure des effets des interventions : basée sur des comparaisons avant-après de différents éléments tels la gestion des liquides inflammables, le SIMDUT et l'exposition des travailleurs, à partir de différents outils utilisés dans le cadre de l'évaluation. Ce programme d'intervention s'adressait à un peu plus de 150 établissements fabriquant des objets en plastique renforcé dans les secteurs Caoutchouc et matières plastiques, et Fabrication d'équipements de transport.

Le nombre de travailleurs était initialement estimé entre 3 000 et 5 000. Pour une bonne part (80 %), il s'agissait de petites entreprises i.e. avec moins de 20 employés. Dans 75 % de ces établissements, on utilisait principalement le procédé à moulage ouvert par contact manuel et le procédé à moulage ouvert par projection de résine et de fibre de verre. Aussi, cette activité économique avait démontré une croissance rapide au cours des années précédant le lancement du programme : par exemple, en 1994, cette augmentation était de l'ordre de 20 %.

De par les constats que les différents intervenants avaient faits, le programme devait contribuer, d'une part, à améliorer les aspects de sécurité dans les environnements de travail relativement aux dangers d'explosion et d'incendie. D'autre part, le programme devait soutenir des actions concernant les aspects de santé au travail reliés à l'exposition aux solvants dont le styrène et l'acétone, particulièrement pour des dangers d'intoxication aiguë ou chronique de même que des dangers de développement d'irritations de la peau (dermatites) et des muqueuses.

De plus, les employeurs et travailleurs de ce secteur manifestaient une méconnaissance des dangers et risques inhérents à leur activité industrielle.